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Interview de Maxime et Aurélien : 2 étudiants du Groupe Sup de Co La Rochelle avec un incroyable talent !


« Rencontre entre un musicien et un réalisateur qui ont allié leurs passions et compétences
 pour réaliser le clip « Je me Lance » : une chanson qui retrace leurs expériences en Chine et la découverte d’une autre culture »

Je vous présente Maxime Baligrand et Aurélien Le Bourhis, tous 2 étudiants en Bachelor International.
Bonne lecture !


E.C : Maxime, Aurélien, Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Vos traits dominants, votre parcours…

M.B : Je suis Maxime Baligand étudiant en 4ème année de Bachelor International. 



Après un stage de deuxième année en tant qu’assistant Marketing pour la banque en ligne Fortuneo Bank à Bruxelles, j’ai effectué mon année d’échange universitaire à Xi’an en Chine. Actuellement, j’occupe le poste de Directeur Marketing au sein d’Eco Green Energy Group Ltd,  entreprise spécialisée dans les produits solaires à Nantong, à l’est de la Chine.

En parallèle, je m’intéresse à la musique depuis mon plus jeune âge. Je pratique plusieurs instruments mais c’est surtout dans l’univers du rap que je me suis engagé il y a plus de 5 ans. Je prépare actuellement mon premier véritable album intitulé « Pandore »

A.L.B : Je suis Aurélien Le Bourhis, étudiant en Bachelor International au Groupe Sup de Co La Rochelle.


Depuis deux ans mes études Internationales me permettent de parcourir le monde. Après 6 mois de stage marketing chez Bic Sport en Australie, j’ai décidé de découvrir une culture bien différente de la nôtre : La Chine. Malgré les difficultés de communications rencontrées au début, cette expérience fut très enrichissante pour moi.

Maintenant je travaille pour 69Slam à Bali en Indonésie. Nous produisons des boardshorts et sous-vêtements et ma vie ressemble maintenant à un film de surf : le rêve !
Attiré par l’art en général j’ai toujours dessiné, peint, joué de la musique ou encore fait mes propres planches de surf. Depuis un an, la photographie me permet de m’exprimer partout où je me trouve. Plus besoin d’atelier ni de studio…


E.C : Comment est né ce projet, cette collaboration, racontez-moi ?

M.B : Ce projet de clip est né lors de notre rencontre à Xi’an avec Aurélien. Bien qu’étant dans la même promotion nous ne nous connaissons que très peu. Nous avons très vite accrochés tous les deux et c’est comme ça qu’est né le projet avec chacun des intérêts communs, Aurélien pour promouvoir son talent en tant que réalisateur et moi pour ma musique.


E.C : Maxime, tu as commencé à t’intéresser à la musique et à chanter à quel âge et pourquoi ce type de musique ?

J’ai fait mes premiers pas dans la musique à 5 ans, au conservatoire de Palaiseau, dans l’Essonne.  J’ai ensuite passé mon adolescence à Nantes ou j’ai pratiqué batterie et percussions pendant 6 ans au sein d’un orchestre. Cela m’a permis de participer à plusieurs concours régionaux et nationaux, de suivre des cours de solfège et surtout j’ai pu élargir mon univers musical à tous les genres.

C’est à cette même époque que j’ai commencé à écrire des poèmes. Fin 2006, j’ai voulu essayer de poser ces textes sur une musique et c’est ainsi que petit à petit je me suis plongé dans l’univers du rap sous le pseudonyme «Pompom ». J’ai écrit de nombreux textes jusqu’à sortir un CD «Monde et Merveilles » en 2009.

Pendant 4 ans j’ai participé à de nombreux concerts dans l’ouest de la France. Puis début 2010, j’ai choisi d’arrêter la musique au travers d’une chanson : « la dernière », pour pouvoir vivre au mieux mes deux ans d’expatriations liés au programme Bachelor InternationaI.

Finalement, pendant deux ans j’ai découvert de nouvelles cultures, vécu des expériences incroyables que j’ai eu envie de raconter en musique. J’ai aussi rencontré des gens influents dans l’univers du rap qui m’ont poussé à m’investir davantage. C’est pour cela qu’à la rentrée 2011 j’ai choisi de m’investir à nouveau dans le rap en reprenant tout à zéro. J’ai pris un nouveau départ, sous le pseudonyme « Charlie Gordon », en hommage au personnage clé du roman de Daniel Keyes «Flower for Algernon ». Le rap étant un univers assez ferme, je souhaite avoir mon propre concept et être en quelque sorte un Globe-Rappeur, comme le montre ce premier clip intitule « Je me lance »

E.C : Aurélien, c’est ton premier clip ? Comment avez-vous travaillé sur le scénario?

A.L.B : Oui c’est mon premier Clip. Après avoir acheté mon premier reflex, un 550D j’ai pu entrer à moindre frais dans le monde du « Cinéma ». En effet la majorité des appareils numériques reflex offrent maintenant la vidéo et permette souvent d’avoir une image de meilleure qualité qu’une caméra professionnelle à 3000€. C’est une opportunité énorme pour les jeunes sans moyens intéressés par le cinéma.

Cette année universitaire nous a laissée beaucoup de temps et donc vraiment permis d’élaborer un scénario qui a évolué et mûri au fil des jours. Ce travail  sur le scénario est essentiel car il permet d’organiser tout le déroulement du film mais surtout du tournage. Nous avons beaucoup travaillé avec Maxime pour savoir ce que nous voulions vraiment. C’était un travail quotidien avant même de commencer à filmer. Les paroles du clip ont même parfois changées à cause du scénario ce qui souligne l’intime complexité qui existe entre la musique et l’image.

L’objectif du clip était de retracer notre expérience en chine tout au long d’une journée en couvrant le maximum d’aspect marquant de notre vie quotidienne. Le début du film commence donc aux aurores pour se finir en pleine nuit. Nous avions aussi une volonté très forte d’illustrer le texte de Maxime par des images. D’un point de vu cinématographique, j’ai essayé d’alterner plans fixes, mouvement et travelling pour rendre le film plus vivant. La profondeur de champs et l’alternance des plans serrés et larges sont autant d’éléments qu’il m’a fallu apprendre rapidement.

La difficulté majeure d’un clip musicale est de réussir à faire croire que le chanteur chante vraiment. Il est impératif de rester dans le tempo pour le chanteur car un léger décalage peut devenir flagrant lors du montage ! C’est un peu comme un mauvais play-back… Nous avons donc utilisés des hauts parleurs pour permettre à maxime de chanter réellement dans toutes les situations du clip.
Le deuxième souci rencontré était les conditions climatiques. En effet la pollution en chine n’est pas un mythe et le ciel est quasiment tout le temps gris. Imaginer filmer sans lumières... Pour la scène du coucher de soleil nous avons par exemple du attendre plus d’un mois pour voir le soleil.


E.C : Maxime, qu’est ce qui a éveillé ton inspiration pour écrire les textes ?

M.B : J’ai toujours été imaginatif. Aussi lorsque je me suis lancé dans le rap j’avais pour conviction de délivrer un message. Je n’adhère pas au rap qui ne parle que de drogues, violences, etc. Tout le monde s’il le souhaite peut pratiquer ce genre de musique c’est pourquoi je pense que le texte est ce qu’il y a de plus important. Aujourd’hui, c’est au fil de mes expériences, de mes rencontres et de mes découvertes que se construisent mes récits. J’ai la chance de voyager aux quatre coins de la planète, ce qui me permet de m’enrichir de souvenir et de cultures, et de proposer ce style de musique.


 
E.C : Maxime, est-ce que tu souhaites faire de la musique ton métier?

M.B : J’ai longtemps pensé à cela, même avant d’intégrer Le Groupe Sup de Co La Rochelle. J’ai songé à tout arrêter pour ne me consacrer qu’a la musique. Puis j’ai eu la chance de rencontrer des artistes de renom comme IAM, Sinik, Tunisiano, qui eux m’ont fait comprendre que c’est un milieu où il est difficile de faire ses preuves. Ils m’ont permis de réaliser ma chance de continuer mes études. Maintenant tout reste envisageable. Comme je l’ai dit j’ai rencontré des personnes influentes qui pourront m’aider dans cette voie… Advienne que pourra !


 

E.C :   Pouvez-vous me parler de vos expatriations, ce qu’elles vous ont apporté d’un point de vue personnel et professionnel ?

M.B : Pour ma part l’expatriation m’a permis d’évoluer dans le bon sens. Sur le plan professionnel j’ai la chance d’avoir un très bon poste, ce qui insinue des grosses responsabilités, du gain en maturité. J’ai appris à m’ouvrir aux autres et à m’adapter en fonction des normes et des cultures.

Sur le plan personnel tout est dit dans ma chanson. Je pense particulièrement à la Chine qui m’a permis de comprendre la chance que l’on a en France, pays développé où l’on ne manque de rien mais ou malgré cela, tout le monde se plaint et se lamente sur son sort. L’ouverture d’esprit est le point essentiel de mon expatriation.

A.L.B : En Australie, mon objectif premier était de maîtriser l’Anglais. En plus d’avoir rencontré des personnes extraordinaires, une culture unique, j’ai véritablement appris à travailler en entreprise.

La façon de penser d’un chinois est aux antipodes de celle d’une occidentale et c’est pour cette principale raison que j’ai choisi d’y étudier pendant un an. Durant cette année universitaire j’ai appris les bases du mandarin. Je pense avoir réussi à découvrir la culture Chinoise de Xi’an en m’intégrant véritablement à la vie locale.

L’Indonésie était pour moi un rêve et j’ai réussi à l’associer à un bon stage. Encore une fois je suis resté en Asie pacifique mais la culture y est toujours très différente.

D’une manière générale durant toutes mes expatriations j’essaye d’adopter le mode de vie des locaux en parlant la même langue, en vivant ou encore en mangeant comme eux. Je pense que mon expatriation m’a finalement appris à m’intégrer très rapidement à de nouvelle culture.

E.C : Comment ce projet a-t-il été perçu par vos amis, votre famille ?

M.B : L’accueil du clip a été très bon, que ce soit pour ma famille comme pour mes amis. J‘ai toujours été soutenu dans ce que je fais et ce projet est également un moyen concret pour imager notre vécu à l’international.

E.C : Recherchez-vous des sponsors ? Quelle visibilité souhaitez-vous donner à ce projet ?  Avez-vous d’autres projets, un album prévu ?

M.B : L’objectif avec ce clip est vraiment de le promouvoir un maximum pour que le plus de gens possible le voient. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons choisi d’éditer trois versions, en français, sous-titre anglais et sous-titre chinois. J’ai plusieurs sites web qui proposent ma musique ainsi qu’un espace sur « Mymajorcompany » sur lequel n’importe qui peut miser de l’argent sur moi et devenir l’un de mes producteurs.

Nous l’avons diffusé sur plusieurs plateforme et nous avons envoyé pas mal de courriers a la presse en France sur la région Ouest pour essayer d’avoir de la promotion.

Sur le long terme l’objectif est de me faire connaitre en vue de mon album «Pandore » prévu pour 2012. Nous travaillons déjà sur une deuxième vidéo, beaucoup plus dans l’esprit film, que nous souhaitons tourner en France à notre retour en Janvier.

E.C : Qu’est ce qui dans l’enseignement que vous avez reçu au sein du Groupe Sup de Co la Rochelle vous a servi dans ce  projet ?

A.L.B : Les cours de gestion de projet ont été utiles pour nous. Ils nous ont permis de mettre en place une bonne organisation du tournage.

E.C : Comment envisagez-vous votre avenir ?

M.B : Pour ma part, je suis d’ores et déjà embauché dans mon entreprise, en tant que directeur Marketing et Chef de produits. Je sais donc que je décollerai à nouveau pour la Chine dès le mois de mai prochain.

C’est aussi à ce moment-là que mon album devrait être terminé. En fonction de l’impact qu’il aura, je pourrai penser sérieusement  à m’engager pleinement dans la musique, ce dont je rêve !

A.L.B : L’année prochaine, après l’obtention de mon diplôme je compte partir travailler à Hong Kong pour y rejoindre ma copine et trouver mon premier emploi. J’espère pouvoir y travailler comme chef de produit. Je n’image pas ma vie sans m’expatrier maintenant.




Pour voir le Clip, cliquez-ici !

Merci et à bientôt pour de nouvelles interviews !

Emeline CHOQUET - Community et web Marketing Management