Il y a quelques jours, j'ai interviewé Virginie Loiseau, diplômée Bachelor International 2010.
Bonne lecture à tous !
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Emeline CHOQUET - Community Manager
Pourquoi avoir choisi le Bachelor International ?
Pendant mon année de terminal, je n’avais aucune idée du domaine professionnel dans lequel je souhaitais évoluer. Mes recherches s’orientaient donc plutôt vers une formation généraliste ou une année d’expatriation pour me laisser le temps d’y réfléchir.
A cette époque, un ami était en première année de BI et m’a proposé de le suivre pendant une journée de cours à Sup de Co La Rochelle. Cette formation répondant à mes deux attentes principales, je n’ai pas hésité longtemps avant de postuler pour différentes écoles de commerce internationales. Pourquoi ai-je choisi Le Groupe Sup de Co La Rochelle ? Pour l’accueil que j’ai reçu lors de mes concours, pour le programme très général en début de parcours et spécialisant en dernière année, pour le double diplôme, les divers stages longs à l’étranger et peut-être un petit peu pour la ville aussi!
Tu as fait une année de césure, pourquoi ? Qu’en retires tu ?
Une année césure consiste à se donner un an pour développer une langue étrangère, réaliser un projet qui nous tient à cœur (humanitaire, culturel…) renflouer nos caisses ou bien comme moi pour explorer plus en profondeur un domaine professionnel. J’ai réalisé cette année césure entre ma 2ème et 3ème année afin d’appréhender le secteur des ressources humaines d’un point de vue professionnel.
J’en ai profité pour réaliser deux stages : l’un pour remettre en place tout le système de communication interne d’un supermarché (4 mois) et l’autre en tant que chargée de recrutement dans une agence intérim (4mois).
Ce fut une expérience très enrichissante professionnellement parlant au cours de laquelle j’ai pu observer et agir dans deux secteurs bien différents des ressources humaines.
Peux-tu nous parler de tes stages et de ton expatriation académique ?
N’ayant aucune idée de ce que je voulais faire de mon avenir, je me suis servie de cette formation pour découvrir le plus de secteurs possibles à travers mes différents stages :
· 1er stage cap entreprise (2 mois) : Assistante commerciale pour un village vacances j’y ai accueilli les vacanciers, séminaires d’entreprises et mariage pendant que je réalisais une étude de marché et de viabilité pour la construction d’une salle de sport et fitness au sein de ce complexe hôtelier.
· 2ème stage à l’international (6 mois en Allemagne) : Hauck GmbH est une entreprise allemande fabriquant des articles de puériculture en Chine et en Afrique du nord. J’y ai été Assistante qualité (2 mois) pour découvrir leur gamme de produits et en tester la qualité, assistante export (1mois) car je souhaitais découvrir cette fonction puis j’ai été envoyée dans leur bureau de Munich pour assister la responsable Communication, marketing et relation publique.
· Expatriation d’un an à l’université de bristol en Angleterre : j’y ai découvert une façon de travailler complètement différente de la nôtre et ai pu développer mon niveau d’anglais.
· Stage de fin d’études (5 mois à La Rochelle) : Chef de projets pour une agence évènementielle gérée par un ancien du Groupe SupdeCo La Rochelle, j’ai eu beaucoup d’autonomie et de responsabilités. Quelques exemples de réalisations : une animation commerciale pour l’inauguration de travaux d’un supermarché, l’animation du marché de Noël de Villepinte ou encore l’organisation d’une chasse aux trésors pour un particulier.
Tu as vécu plusieurs expériences à l’international, découvert d’autres cultures, ton regard a-t-il changé ?
Engagée dans une association humanitaire, j’avais déjà eu plusieurs expériences à l’étranger et notamment en Ukraine. Je pensais donc ne pas être vraiment surprise par ces expériences. Cependant, je ne m’attendais pas à un accueil si chaleureux des allemands que je pensais beaucoup plus réservés et distants. Contrairement, j’ai ressenti un peu plus de racisme venant des anglais qui n’apprécient pas plus que ça les français. Ces deux expériences restent deux grandes aventures humaines et professionnelles qui m’ont déjà beaucoup servies.
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant souhaitant suivre le même parcours que toi ?
De ne pas hésiter, de foncer et surtout d’en profiter. De prévoir un minimum sans trop s’attendre à ce que tout ce passe exactement comme prévu, parce que dans ce genre de parcours il y a toujours plein d’imprévus et de rebondissements. Garder à l’esprit que tout est faisable et surmontable si l’on s’en donne les moyens, et que ce sont des expériences inoubliables.
Petite anecdote : je suis allée en Angleterre avec ma voiture et trois jours après mon arrivée les policiers sonnaient à la porte de ma colocation à 4h du matin. Ils voulaient m’annoncer que ma voitures avait été retrouvée quelques kilomètre plus loin et complètement vandalisée. Il a fallu que je veille le reste de la nuit dans ma voiture en attendant le dépanneur car on ne pouvait plus la fermer. Deux mois ont été nécessaires pour la réparation de ma voiture sur place mais je peux remercier mon assurance qui a été au top et a pris les 2000 euros de réparation à sa charge alors que j’avais oublié de leur préciser que je partais vivre à l’étranger.
Une fois diplômée, as-tu trouvé rapidement un emploi et quels leviers as-tu activé ?
J’ai travaillé dès la sortie de l’école dans une entreprise familiale pour soutenir le gérant qui avait quelques problèmes de personnel (absence, congés, vol…). Ma présence en tant que personne extérieure a permis au gérant de continuer ces déplacements professionnels et ces activités humanitaires, le temps de reconstruire une nouvelle équipe et mettre en place leurs nouveaux projets (8 mois).
Aujourd’hui tu travailles au sein du Groupe sup de Co la Rochelle, quel poste occupes- tu et quelles sont tes missions ?
J’ai été recrutée par l’UDA (Union des diplômés et anciens du Groupe Sup de Co La Rochelle) en tant que chargée de projets, il y a un mois et demi. L’UDA étant une association gérée par une dizaines de membres (tous diplômés et représentants les différentes formations que propose l’école) en plein développement.
C’est un projet qui me tient particulièrement à cœur car je suis aujourd’hui une ancienne. De plus, c’est un poste qui se créé où tout est à faire et qui me permet de travailler sur des missions très variées .
En quoi les études que tu as faites-sont-elles utiles aujourd’hui dans ton travail ?
La formation BI m’a permis de développer une grande autonomie de par les expatriations et une grande polyvalence grâce à tous mes stages réalisés dans différents secteurs. Ce sont deux des principaux atouts qui me permettent d’agir pour le développement de l’UDA.
Comment envisages tu ton avenir ?
La vision que j’ai de mon avenir reste encore très vague, car j’aime découvrir de nouvelles choses et environnements. La gestion de projets me plait particulièrement car c’est peu répétitif, polyvalent et toujours très prenant. Je ne souhaite pas m’enfermer dans un secteur ou métier précis mais je pense m’orienter sur du long terme vers les métiers des ressources humaines ou du conseil.