Ton départ est prévu pour quand ?
Bon, on arrive fin mars et je n’ai toujours pas de stage… On va dire que c’est la galère. Donc c’est vraiment difficile de se projeter. Ça va surement ce faire au dernier moment et donc un départ surement des plus précipité. Je quitte mon appartement bientôt donc ça va être un retour en Bretagne chez les parents. On est quelques uns dans ce cas et c’est vraiment inconfortable comme position.
Je me sens quand même en échec puisque je ne suis vraiment pas dans les temps. Et je risque d’avoir un stage raccourci. C’est vraiment dommage surtout que je m’y suis pris assez tôt (janvier) pour trouver quelque chose en Espagne. Maintenant il faut tout donner même si ce n’est pas évident avec un rattrapage en Management des hommes vendredi prochain.
Tu vas dans quelle université ?
Pour positiver, j’ai une université aux Etats unis. Je m’en irais en Oklahoma en août prochain. C’était mon troisième choix mais vu le niveau demandé sur mes trois premiers je m’estime chanceux. Avec Rhodes Island en premier choix mais qui est réservé aux ESC et Manitoba en second mais très peu de place aussi pour cette université (2 seulement). Et donc l’Oklahoma, on est que 2 à partir aussi et c’est mieux comme ça. On a moins de chance d’en croiser et donc de vraiment baigner dans un autre univers.
Dans peu de temps tu partiras en expatriation académique pour deux ans. Peux-tu nous dire dans quel état émotionnel tu te trouves ?
Et ben je dois dire que ça fait vraiment bizarre. C’est extrêmement difficile à décrire comme sentiment. D’un côté c’est vraiment ce que je veux faire, partir, voir autre chose ! Et puis ça veut dire laisser tout le monde derrière… Non seulement la famille, les amis en Bretagne et puis évidement La Rochelle et sa vie étudiante. C’est vraiment excitant, j’ai la chance de voir et de découvrir deux pays différents et peut être un troisième en quatrième année. Donc il y a un mélange de peur (mais on va dire positive) et d’excitation.
Les quatrièmes années que j’ai rencontrées m’ont dit que ça passait extrêmement vite. Je crois qu’il faut juste profiter tous les jours parce qu’on ne voit pas ces deux années à l’étranger passées.